La cigarette électronique mise pour la lutte contre le tabac dans les hôpitaux

Considérée comme une alternative sécuritaire au tabagisme, la cigarette électronique est dépourvue de tabac. Le système consiste à alimenter l’appareil par une pile disposant d’un élément chauffant et d’une cartouche destinée aux liquides. A chaque bouffée, le dispositif chauffant émet de la vapeur par la combustion du mélange à base de propylène glycol (PG), glycérine végétale (GV), alcool, eau nicotine à taux variable et aromes. L’idée de base est de bénéficier de la même sensation que de fumer une cigarette classique avec la bouffée qui brûle le tabac, pourtant, sans produire de la fumée nuisant le fumeur et les gens autour et sans que le fumeur inhale du goudron ou du monoxyde de carbone.

Le vapoteur est libre de choisir le e-liquide avec ou sans nicotine. Mais pour un arrêt efficace et sans risque de rechute, il est conseillé de prendre une cigarette électronique comportant de la nicotine pour que celle-ci agisse telle qu’un substitut nicotinique, selon le conseil d’un expert dans le domaine. La concentration de nicotine varie de 4 à 20 mg/ml, procurant une meilleure satisfaction en gorge au moment de l’inhaler.

 

Décret sur l’utilisation de la cigarette électronique dans les lieux publics

En 2007, le RESPADD avait comme objectif principal l’Hôpital sans tabac. A l’heure actuelle, ce réseau d’établissements de santé s’oriente plus vers la prévention ainsi que la prise en charge des pratiques addictives. Dans ce cadre, il est en faveur de la cigarette électronique en tant que moyen pour lutter contre le tabac et la recommande aux établissements de santé après un consensus réalisé par des experts en addictologie.

Suivant le décret n° 2017 -633 publié dans le Journal officiel dans le cadre de la loi de santé, la loi admet l’usage de la cigarette électronique dans certains lieux publics et dans certains établissements professionnels comme les hôpitaux, les administrations, les bars et les restaurants, sous certaines conditions, et interdit son usage dans les écoles, l’hébergement des mineurs et les transports collectifs fermés (bus, métro, train, etc.) voire les espaces de travail fermées et couvertes à usage collectif.

Il est bien de préciser que le vapotage est seulement autorisé pour les locaux qui sont ouverts au public et si le vapoteur occupe un bureau privé. Dans le cas contraire, c’est-à-dire que le local concerne un open space, le vapotage n’est pas autorisé.

Néanmoins, chaque établissement a le plein droit d’adopter son règlement intérieur en s’opposant à l’usage de l’e-cigarette à l’enceinte de son établissement. Un arrêté municipal également peut agir selon son gré, et ne pas autoriser l’utilisation des cigarettes électroniques dans les lieux ouverts au public. Le lien ci-après vous offre un complément d’informations sur la cigarette électronique dans les lieux publics

 

Ouverture d’un vape shop dans deux hôpitaux publics à Midland

Dans le cadre d’éliminer le tabagisme d’ici 2030, le gouvernement britannique élabore un plan permettant aux boutiques dédiées au vapotage d’ouvrir leurs portes dans l’enceinte de l’hôpital. Le but est de transformer les zones fumeurs en zones réservées au vapotage. Des contrôles stricts ont été mises en place par des agents de sécurité et à l’aide des caméras de surveillance.