Le recrutement de dentiste en campagne, un enjeu d’Etat !

À l’aube d’une nouvelle année, les déserts médicaux sont au cœur des préoccupations majeures de l’Etat français. Le phénomène de raréfaction sévit de plus en plus au sein des campagnes, au point de créer d’importantes disparités d’une région à l’autre. Si le recrutement de médecin est difficile pour la plupart des communes rurales, le secteur dentaire est lui-aussi gravement touché.
Avec une moyenne de 60 praticiens pour 100 000 patients, la France tire la sonnette d’alarme et envisage un certain nombre de mesures. Subventions locales, ouverture de nouvelles places en université, cabinets de recrutement de dentiste… Les solutions fleurissent pour inverser la tendance.

Déserts médicaux : un phénomène d’ampleur nationale

Sans surprise, la diminution progressive du nombre de praticiens dentaires touche majoritairement les zones rurales. Des départements comme la Dordogne, la Creuse ou la Picardie, par exemple, connaissent une véritable pénurie de chirurgiens-dentistes depuis quelques années.

Pour preuve, d’une localité à l’autre, les chiffres affichés connaissent de lourds écarts. Paris affiche une moyenne de 152 praticiens pour 100 000 habitants. Loin des proportions confortables de la capitale, la Lozère peine à dépasser les 50 chirurgiens dentaires pour 100 000 habitants.

Le recrutement de dentiste en campagne connaît de grandes difficultés, alors même que la majorité des praticiens approche de l’âge de la retraite. Fin 2016, dans la commune de Plougastel, près de la moitié des dentistes recensés avaient plus de 60 ans.

Les explications plausibles de ce phénomène sont multiples. À commencer par la sévérité du numerus clausus imposé au secteur. Aujourd’hui, la formation est limitée à 1 200 places en chirurgie dentaire pour la PACES. Une proportion jugée trop faible, au vu de la demande croissante dans les zones rurales. L’emploi de dentiste dans un rayon géographique raisonnable devient nécessaire pour la plupart des localités.

Aujourd’hui, le recrutement de dentiste se heurte également à un phénomène sociodémographique grandissant : les jeunes diplômés préfèrent s’installer dans la ville de leurs études, plutôt que de tout reconstruire ailleurs. Cette tendance s’explique essentiellement par la longueur des études – d’une durée de 6 ans au minimum, qui force les habitudes et le confort des apprentis dentistes dans leur cité d’accueil.

Recrutement de dentiste : à la recherche de solutions efficaces

Face à la difficulté du recrutement de médecin en zone rurale, plusieurs acteurs du médical tentent de faire front.

La plupart des localités vantent l’attractivité de leur région ou de leur département : paysages vallonnés, côte maritime, potentiel sportif, attrait touristique… Un confort de vie qui peut faire pencher la balance !

Dans certains cas, le Conseil général instaure un système de bourse mensuelle, reversée à chaque chirurgien-dentiste étudiant qui se forme dans le département concerné. En échange de cet apport, bien souvent généreux, l’apprenti s’engage à s’installer sur place une fois ses études terminées.

À l’image de pnp-conseil.com, la pratique bénéficie également d’une bien meilleure vitrine à échelle nationale. Grâce à cette plateforme spécialisée dans l’embauche médicale – dont le recrutement de dentiste, offre et demande se côtoient de manière hautement simplifiée.

Mieux encore, les professionnels de la chirurgie dentaire gagnent en visibilité sur les avantages à s’installer en campagne. La qualité de vie y est souvent meilleure, l’embauche plus simple et les perfectives salariales nettement plus intéressantes !