Les femmes sont nombreuses à souffrir de fuites urinaires. Toutes les tranches d’âge dès 20 ans sont concernées pour cette incontinence. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut prendre ce problème à la légère. Les fuites urinaires ne sont pas une fatalité. Il est important de consulter un gynécologue qui saura vous conseiller.
La fuite urinaire
Il existe trois types d’incontinence urinaire. Tout d’abord, on a la forme la plus répandue qui est la fuite urinaire à l’effort. Elle est la cause dans plus de 50% des cas d’incontinence. Ce type de fuites est provoqué par le relâchement des muscles du périnée. Cela signifie que les fuites apparaissent lorsque la femme fait un effort tel qu’un éternuement, une quinte de toux et tout simplement un éclat de rire.
La deuxième forme de fuites urinaires est appelée les fuites par impériosité. Ce phénomène est la cause dans 25% des cas d’incontinence féminine, mais cela peut toucher également le jeune enfant, ainsi que l’homme âgé. La personne souffrant de vessie hyperactive ne peut pas contrôler sa vessie. En effet, son hypersensibilité fait que la vessie se contracte au moindre mouvement de la personne (marcher, bouger, penser à uriner, etc.). Dans ce cas, la personne n’arrive pas à temps aux toilettes.
Enfin, la troisième forme d’incontinence urinaire est l’incontinence mixte. Il s’agit d’un mélange des deux premières formes. 25% des femmes en souffrent.
La solution chirurgicale
En ce qui concerne l’incontinence par impériosité, la première solution qui sera tentée sera le traitement médicamenteux. Si cela ne permet pas de résoudre le problème, il faudra passer par la chirurgie comme pour les deux autres formes de fuites urinaires.
L’opération chirurgicale est vraiment la solution idéale pour en terminer avec les soucis de fuites urinaires ou incontinence urinaire. Grâce à cette solution, la patiente n’aura plus aucune gêne. Le taux de réussite est de 85%.
La vessie a pour rôle de stocker les urines et ensuite, celles-ci sont évacuées par le canal de l’urètre. Donc l’opération chirurgicale consiste à placer une bandelette sous l’urètre qui fera office de soutien. Ainsi, lors d’un effort, l’urètre s’écrasera contre la bandelette qui permettra l’absence de fuites urinaires. La bandelette mesure 1 cm de large sur 10 cm de longueur.
Le bilan préopératoire
Lors du rendez-vous avec le chirurgien gynécologue, ce dernier prescrira à la patiente une analyse d’urines ainsi qu’un bilan urodynamique. Ce dernier permettra d’évaluer le fonctionnement du sphincter et de la vessie. Ainsi, il sera possible de déterminer le type d’incontinence urinaire dont souffre la patiente.
Le déroulement de l’opération
L’intervention est réalisée assez rapide, environ 15 minutes. Elle se fait en hospitalisation en ambulatoire. La patiente doit être à jeun depuis la veille minuit. Avant sa sortie le jour même, une vérification sera effectuée. La patiente devra boire une quantité d’eau puis uriner, ce qui permettra de mesurer le résidu dans la vessie. Le chirurgien saura que la bandelette est bien positionnée si le résidu est faible.
Durant le mois suivant l’intervention, la patiente devra eviter tout effort tel que le port de charges lourdes afin que la bandelette s’intègre correctement aux tissus et puisse jouer son rôle de soutien efficacement.
Après l’opération chirurgicale, si la patiente a des saignements, ou de la fièvre ou ressent des douleurs sous calmants, il est important de consulter le chirurgien gynécologue.