La contraception a été l’objet en France d’un combat féministe, dans le but de faire avancer les consciences et les mœurs dans la société. Elle est aujourd’hui démocratisée mais reste encore assez peu discutée, tant il existe de méthodes alors que peu d’entre elles sont utilisées. De même que la contraception est encore très largement liée aux femmes, qui prennent une charge psychologique en en prenant la responsabilité. Mais quels sont les moyens de contraception existants à ce jour ?
Les moyens de contraception dits « non naturels »
Ces moyens sont caractérisés par le fait qu’ils soient des substances médicamenteuses ou du matériel médical destiné à stopper généralement l’ovulation de la femme. Ils s’opposent aux moyens « naturels », dont on pourrait citer le coït interrompu ou encore l’abstinence périodique. Parmi les méthodes de contraception non naturelles, on trouve des méthodes hormonales et non hormonales, qui sont les plus utilisées en France et plus globalement dans le monde occidental : le préservatif, masculin ou féminin, le DIU (dispositif intra-utérin) au cuivre ou stérilet, la pilule, l’implant, le patch, le diaphragme, l’anneau vaginal, etc.
La pilule reste la première contraception utilisée par les femmes en France, à raison de 25 % d’entre elles qui l’utilisent comme leur contraception régulière. Elle est autant utilisée qu’elle fait débat car, avec ses diverses variantes mises sur le marché de la santé, elle peut provoquer des effets secondaires plus ou moins importants, voire être la cible de rumeurs. Le stérilet, ou DIU au cuivre, tend quant à lui à se répandre de plus en plus, du fait de la même baisse d’utilisation de la pilule. En effet, les nouvelles générations de femmes se dirigent de plus en plus vers le stérilet pour des questions pratiques et de confiance.
Comment choisir son moyen de contraception ?
Il est bien sûr fortement conseillé aux jeunes femmes de se renseigner auprès de leur médecin traitant mais aussi à leur pharmacien.ne afin d’en savoir plus sur les différentes méthodes de contraception. S’informer individuellement sur ce qui s’offre à elles est déjà une première étape importante dans le choix d’une contraception. Certaines préfèreront s’en dispenser et se protègeront d’une grossesse non désirée de manière naturelle. D’autres se demanderont s’il vaut mieux plutôt utiliser une méthode hormonale ou non hormonale.
Ce qu’il faut retenir, c’est qu’une femme n’est pas à l’abri de changer de contraception plusieurs fois avant de trouver la bonne. En effet, l’on peut être tenté par une méthode après s’être informé puis découvrir que finalement elle ne convient pas et en essayer une autre. De ce fait, la meilleure contraception à choisir reste celle qui convient le mieux à l’individu, pour des raisons de confort, de praticité, de tolérance aux éventuels effets secondaires, etc.