En France, le cancer des ovaires touche plus de 4 500 femmes par an, contre 53 000 pour la tumeur des seins. Il est donc peu médiatisé. Pourtant, cette maladie est bien plus meurtrière. Trois sujets sur quatre en meurent, car la pathologie n’est pas diagnostiquée à temps. En effet, elle ne manifeste aucun symptôme qui fait penser d’emblée que l’on en est atteinte.
Les causes et les symptômes qui indiquent le cancer des ovaires
Le cancer des ovaires tue moins de personnes que le cancer du sein, mais il n’est pas moins dangereux. Les causes ne sont pas encore très bien déterminées malgré les différentes études qui ont été effectuées. Mais selon les spécialistes, l’âge est un facteur déterminant. Cette tumeur touche principalement les femmes âgées de plus de 45 ans. Le dérèglement hormonal entrainé par la ménopause peut en effet favoriser le développement des cellules cancéreuses. Il a d’ailleurs été établi depuis longtemps qu’il existe des prédispositions génétiques à cette pathologie. Seulement, les formes héréditaires du cancer ovarien ne concernent que 5 à 10% des cas.
Enfin, plusieurs facteurs externes peuvent également être cités, comme l’usage de certains moyens de contraception ou encore le tabagisme. Mais, quelles qu’en soient les causes, la tumeur ne manifeste aucun symptôme lors du stade initial. Des troubles de la vessie, une perte de poids rapide hors régime ou des problèmes d’indigestion sont cependant des signes précurseurs assez courants. Par ailleurs, la sensation d’inconfort dans le ventre, un ballonnement persistant ou les traces de saignement dans l’urine sont des indications qui doivent encourager une femme à aller consulter rapidement un médecin. Consultez plus d’infos sur les symptômes du cancer des ovaires sur https://www.beljanski.info/symptomes-du-cancer-des-ovaires.
Le diagnostic et les traitements possibles
Puisque le cancer ovarien ne laisse apparaitre aucun signe lors du stade initial, le diagnostic est souvent établi trop tard. Afin de détecter la maladie, plusieurs praticiens devront intervenir. Le gynécologue est le premier spécialiste auquel il faut s’adresser. Celui-ci procèdera à un touché vaginal et à une échographie abdominale. Ce sont des examens de routine qui permettent d’identifier la présence d’une masse anormale dans la cavité de l’abdomen ou du petit bassin. S’il existe des signes indiquant le développement d’une tumeur, un scanner et un marqueur tumoral peuvent être effectués. Ce dernier procédé est essentiel pour connaitre le taux de protéine dans le sang. Ce taux a en effet tendance à augmenter à cause d’un cancer. Enfin, le diagnostic ne peut être complété qu’après une biopsie. Si les résultats sont positifs, la chirurgie est le principal traitement d’un cancer ovarien, quel qu’en soit le stade. Cette opération peut être accompagnée d’une chimiothérapie. Cependant, lorsque la tumeur a déjà atteint le foie ou les poumons, le taux de survie est moindre. L’ablation des ovaires, de la trompe de Fallope et de l’utérus peut retarder le décès de quelques mois à quelques années.